Vulnérabilité à l’érosion hydrique à Djambala–Lékana (Congo) : analyse de la perméabilité, de la texture des sols, de l’érosivité, et du facteur LS

Abstract

L’érosion pluviale est un phénomène environnemental majeur et à l’origine de la dégradation des sols dans les districts de Djambala et de Lékana. Cette étude se propose d’analyser les principaux facteurs naturels et anthropiques jouant un rôle déterminant dans la vulnérabilité des sols à la dégradation par l’érosion hydrique à Djambala-Lékana. La méthodologie d’approche adoptée implique des campagnes et test de terrain, des analyses au laboratoire, et des études des facteurs naturels et anthropiques influençant l’érosion hydrique. Les résultats obtenus révèlent une forte et très forte aptitude des sols à l’infiltration (4,2.10-5 et 5,4.10-5 ). La texture sableuse est marquée par un peu plus de 90 % de sables, en majorité grossiers, moins de 5 % de limons, 1,29 % d’argile et moins de 1 % de MO. Le manque de liant traduit la faible structure des particules. Le milieu est cependant dominé par des pentes de 7 % à plus de 40 % qui occupent plus de 65 % de la superficie de la zone, ce qui aggravent les écoulements d’eau liés surtout aux pluies agressives dont les indices R sont compris entre environ 12 000 MJ.mm/ha.an et un peu plus de 20 000 MJ.mm/ha.an. La dégradation des sols par l’érosion hydrique est aussi accentuée par l’occupation de l’espace par l’homme. Dans un tel contexte, il s’avère nécessaire de mener des actions de lutte antiérosives.