Résumé
Cette étude examine les déterminants de la demande d’actifs financiers en articulant cadre théorique et revue empirique dans les pays développés, émergents et africains. Les résultats montrent que la demande est façonnée par l’interaction de facteurs microéconomiques (revenu, éducation financière, aversion au risque), macroéconomiques (taux d’intérêt, inflation, croissance) et institutionnels (régulation, qualité des institutions, innovations digitales). Deux constats saillants émergent : d’une part, la combinaison de l’inclusion financière et de l’innovation digitale augmente significativement la participation aux marchés formels en contexte africain ; d’autre part, en RDC, malgré la croissance du mobile money, la diversification des portefeuilles demeure très limitée en raison de la faible profondeur du marché obligataire et de l’accès restreint aux instruments financiers formels. Ces résultats suggèrent une implication concrète pour la RDC : prioriser le renforcement institutionnel, développer l’éducation financière ciblée et promouvoir les solutions digitales pour élargir l’accès aux actifs financiers formels et renforcer la compétitivité des investisseurs.
